Coopération universitaire : Un Master en Cybersécurité en gestation à l’Université de Bamenda
Le projet a été dévoilé ce jeudi 31 août 2023 à la salle de conférences 904 du MINESUP, au cours de l’audience accordée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Pr Wilfred NYONGBET GABSA, à une délégation de l’Ambassade de Belgique et l’Université de Bamenda.
C’est avec enthousiasme que le Pr Wilfred NYONGBET GABSA, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, a souhaité la bienvenue à ses hôtes, à la faveur de la visite de travail qui les a menés dans le confort de la salle de conférences 904, à l’initiative de Son Excellence Éric JACQUEMIN, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Cameroun, et de Monsieur Christophe PETIT, Recteur de l’Université Libre de Bruxelles. Une rencontre axée sur le développement de la coopération universitaire entre les deux pays. Sur la table des échanges, la perspective d’ouverture d’un cycle de Master en Cybersécurité à l’Université de Bamenda, avec une orientation de recherche en Cryptologie. Selon le Secrétaire Général, cette offre de formation viendra enrichir le système universitaire camerounais.Dans sa prise de parole, Madame Myriam DELIEU, Chef de Mission Adjointe à l’Ambassade du Royaume de Belgique à Yaoundé, a fait savoir que cette initiative est le fruit de la Coopération Francophone de Belgique, sous l’égide de l’Académie de Recherche de l’Enseignement Supérieur (ARES). Ce projet axé sur un Master professionnalisant vise également des échanges avec des entreprises. Il constitue également un instrument de promotion du partenariat public-privé dans le domaine de l’enseignement supérieur. Parmi les doléances adressées au Ministre d’Etat à travers le Secrétaire Général du MINESUP, l’on note le projet de création du Center for Cybersecurity and Mathematical Cryptology, sur lequel la formation s’adossera, avec une autonomie académique et administrative. La construction d’un bâtiment est envisagée à cet effet.
La formation est ouverte à près d’une centaine d’étudiants camerounais et étrangers chaque année, dont 40 pour l’option professionnelle et 45 pour l’option recherche. Le projet bénéficiera du financement belge pendant 5 ans. La partie camerounaise prendra la relève par la suite, avec pour défi de contribuer à l’édification concrète de l’Université numérique, déjà engagée à travers le projet E-National Higher Education Network.