Entrepreneuriat : L’incubation d’entreprises en discussion au MINESUP
Le Professeur Aaron LOGMO MBELEK, Chef de Division de la Recherche et de la Coopération Universitaires, a présidé, ce mercredi 12 juillet 2023 à la salle de conférences 1036 du MINESUP, au nom du Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, le séminaire sur l’incubation dans l’enseignement supérieur.
Autour du Professeur Aaron LOGMO, Représentant du Secrétaire Général, quelques responsables du Ministère de l’Enseignement Supérieur, la Représentante du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), et les responsables des centres d’incubation des Universités d’Etat, échangent sur le thème : « Evaluation de la formation dans les centres d’incubation d’entreprises universitaires, à l’aune de la nouvelle loi sur la réforme de l’université camerounaise ». D’entrée de jeu, le président de circonstance a rappelé la nécessité de passer à l’action, en procédant à la mise en œuvre des Hautes Instructions du décret du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, signé le 22 janvier 2020, et régissant l’activité des structures d’incubation au Cameroun. En clair, il est question d’aboutir, au terme de cette année, à la signature d’un contrat de partenariat entre le MINPMEESA et chaque structure d’incubation universitaire d’une part, et d’autre part entre ce Département ministériel et le MINESUP. Pour illustrer cette perspective, le Professeur LOGMO a réitéré la problématique de fond qu’est le développement de l’écosystème entrepreneurial jeune, à travers le volet des incubateurs d’entreprises et de startups.Dans son exposé de cadrage, le Professeur Jean-Paul MBIA, Conseiller Technique N°1 au MINESUP, a résumé l’arrimage au décret du Premier Ministre, Chef du Gouvernement en cinq étape, notamment :
1. Proposition et soumission des modules de formation au Comité siégeant à cet effet au niveau du MINPMEESA ;
2. Descente des responsables du MINPMEESA et du MINESUP sur les sites des différentes structures d’incubation, afin de toucher du doigt la réalité décrite dans les modules de formation transmis au MINPMEESA ;
3. Tenue du Comité de validation desdits modules de formation ;
4. Recommandations émises par ledit Comité. Lesdits avis pouvant être favorables ou soit défavorables ;
5. Rédaction de la convention qui liera chaque Université avec le MINPMEESA, sous la coupole d’un accord-cadre qui liera le MINPMEESA au MINESUP en tant que tutelle des institutions universitaires.
Le processus impliquera la sensibilisation des onze Universités d’Etat, en invitant les chefs des centres d’incubation à se prémunir du triptyque : « Assurance-qualité, Professionnalisation/Numérisation des enseignements, Employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur ». L’ossature de cette vision de l’entrepreneuriat prévoit un seul centre d’incubation par institution universitaire publique. Les instituts privés viendront s’y greffer.